jeudi 20 mars 2014

Faisons de Jonzac une ville épanouie !

Certains soirs, quand on se promène dans les rues de Jonzac, on constate que peu d’habitants résident en centre ville. Au fil des années, la ville s’est dépeuplée et pourtant, les logements à restaurer y sont nombreux (beaucoup d’immeubles sont inoccupés). Des maisons sont également à vendre, dont deux très bien situées rue Winston Churchill. Leurs occupants ont tiré leur révérence et leurs descendants n’habitent pas la région. Le dernier recensement est explicite. De 4500 habitants dans les années 1980, la population est descendue à 3491. Heureusement, il y a les curistes qui, venant de quatre coins de France, apportent une animation particulière durant plusieurs mois de l’année.

Vue aérienne de Jonzac (photo N. Bertin)

Pour que la capitale de la Haute-Saintonge reste un lieu d’échanges et de production, elle doit séduire de nouveaux habitants et pour cela, il faut convaincre des entreprises de s’y établir en créant des emplois. Des retraités peuvent également choisir de s’y installer. Bien sûr, on vous dira que tout se passe hors les murs, du côté du complexe aquatique des Antilles, belle réalisation de la Communauté de Communes de Haute Saintonge, du casino et bientôt du futur palais de congrès. Si ces différentes animations attirent effectivement joueurs et baigneurs, il est moins sûr qu’ils se rendent en centre ville pour faire leurs courses après avoir quitté les machines à sous, les bassins sportifs ou de remise en forme. Par ailleurs, un facteur est à prendre en compte : la présence des centres commerciaux (Intermarché et bientôt Leclerc, dont les travaux d’extension débuteront en septembre) fragiliseront forcément le tissu commercial urbain.

L'enjeu des élections municipales du 23 mars, c'est tout simplement de mettre fin au déclin démographique de Jonzac. Pour que Jonzac retrouve son attractivité, la liste que conduit Jack Ros propose d’en améliorer le cadre de vie (en prenant en compte la ville dans sa globalité) et de valoriser le patrimoine pour en faire une ville d’art et d’histoire. Certes, les critères sont exigeants mais tous ensemble, nous pouvons y arriver. Pour l’instant, Jonzac figure parmi « les plus beaux détours de France ».
Chacun sait que le patrimoine et la culture participent directement à l'économie locale. Resserrer des liens entre les associations, la population et la municipalité fait partie des actions à mener. Que le talent soit profitable à tous et s’épanouisse dans une ville apaisée où il fait bon vivre !
Une commune, c'est un lieu où les habitants doivent trouver une oreille attentive pour conduire à bien leurs projets. D’où la création d’un comité des fêtes et d’une maison des jeunes. La politique culturelle d’une petite ville est de permettre à ses habitants de côtoyer non seulement la culture, mais aussi de l'inventer. Or, pour l’inventer, il faut être libre de ses opinions.

En apportant notre pierre à l’édifice, nous pouvons rendre à Jonzac, la ville que nous aimons, une ambiance gaie et chaleureuse qui contribuera à la qualité de vie de ses habitants et attirera, par son rayonnement, un large public.
Construire tous ensemble est l’un des objectifs que la liste, réunie autour de Jack Ros, entend concrétiser pour le renouveau de la cité.

lundi 17 mars 2014

Aménager avec goût, est-ce possible ?

Réflexion 

Un coteau de vignes surmonté par un petit château, c’est une image typique des livres qui illustrent notre campagne viticole de Haute Saintonge. Ce type d’urbanisme, par ailleurs, s’inscrit dans le prolongement d’une conception plus ancienne de l’habitat rural des bords de Seugne, comme en témoignent les fouilles de la belle villa gallo-romaine non loin de là. Et la vie sur les bords de Seugne a des attraits depuis longtemps : les abris sous roches qui jalonnent la rive en portent témoignage.

Or, la résidence « Le Carré des Antilles » est une véritable aberration architecturale dans un paysage typique qui aurait pu rester, aux portes de Jonzac, une image emblématique du charme du val de la Seugne. Ce projet avait été mené par la SEMDAS, avec l’accord de la municipalité.
Le développement économique ne doit pas occulter toute considération esthétique. On ne peut parfaitement essayer de concilier les deux !
On a égratigné sans remords un des sites qui faisait le charme des bords de Seugne ; on a développé des constructions hétéroclites, sans vision plus large d’un urbanisme qui aurait pu correspondre à l’ambition touristique de notre ville.
Et maintenant voilà qu’on nous annonce l’implantation auprès des sources, c’est-à-dire quelques mètres plus loin, avant le deuxième rond-point de la route de Champagnac, d’une entreprise d’embouteillage de l’eau de Jonzac. Admirable en vérité !
Plus de promenades dans un cadre champêtre ! Le val de Seugne, livré à un développement économique anarchique, urbanisé, voire industrialisé, aura perdu son âme ! Si économiquement l’idée se justifie, en revanche pas un mot sur une éventuelle réflexion collective quant à l’intégration de cet établissement dans l’ensemble du paysage jonzacais.

Sans remettre en cause l’absolue nécessité de projets de développement de la ville, ni s’abandonner à une nostalgie stérile d’images du passé, ne pourrions-nous pas envisager un développement économique enfin soucieux du patrimoine écologique de notre région et de ses atouts touristiques ?

 P.G.

samedi 15 mars 2014

La tirade du canard

Tirade dédiée à tous ceux qui ont du nez !

• Publié : Canard du mercredi, mandarin tu as épinglé
• Détourné : Viens là, canard laquais que je t’attrape pour te clouer le bec !
• Dépité : Où es-tu toi mon canard ? J’ai beau marché, sans la liberté de blâmer, il n’y a pas d’éloge flatteur !
• Etonné : Pourquoi diantre la satire est-elle cachée avant même d’avoir sa vérité révélé ?
• Enchaîné : Sortez donc ce journal du placard où vous l’avez dissimulé
• Courroucé : Rendez-moi mon canard que je puisse m’informer sans photocopie utiliser ?
• Avisé : Utilisez donc la toile que le web a tissé
• Perturbé : Mais qui donc au royaume de Jonzac la libelle a osé subtiliser ?
• Mensonger : Agitez l’eau de la mare. Elle deviendra si troublée que la visibilité en sera altérée !
Remonté : Défenseurs des courageux palmipèdes, ne laissez pas cette affaire dans un coin(coin)…
Enjoué : La danse des canards vous exécuterez dix fois pour vous faire pardonner  !!!

vendredi 14 mars 2014

Jonzac : c'est la danse des canards !

Mercredi matin, une équipe de France 3 était à Jonzac pour suivre les derniers événements liés à l'article du Canard Enchaîné concernant le sénateur maire de Jonzac. Le satirique journal n'a jamais autant vendu dans la capitale de la Haute-Saintonge que ce jour-là ! En effet, les dépositaires ont été dévalisés en deux temps trois mouvements, geste orchestré sans doute par un grand défenseur de la liberté de la presse !


A ce sujet, les personnes qui voudraient se procurer le fameux numéro (devenu collector) peuvent adresser un courrier au service abonnement du Canard Enchaîné (173, rue Saint-Honoré - 75001 Paris), en joignant un règlement de 2,50 euros (timbres ou chèque). Il leur sera adressé par retour du courrier.

• Voir le reportage télévisé :
http://www.jackros-jonzac.com/journal-regional-fr3-poitou-charentes-edition-atlantique-12-03-2014/

jeudi 13 mars 2014

Jonzac :
Cherche Canard Enchaîné désespérément !

Communiqué : Quand Claude Belot prive les Jonzacais de leur droit à l'information...

Dans son édition du 12 mars 2014, "Le Canard enchaîné" a publié un article intitulé "Un bon maire de famille" portant sur un marché public attribué à la société "Global Consulting & Auditing CLE" et épinglant Claude Belot. Or, la teneur de cet article a visiblement fortement déplu au maire sortant. Ainsi, afin d'en limiter au maximum la lecture par nos concitoyens, plusieurs personnes de son entourage ont, dès l'ouverture des lieux de vente du journal, procédé à l'achat de la totalité des exemplaires disponibles sur la ville de Jonzac. Je ne peux que fermement condamner une telle attitude consistant à priver les Jonzacais de leur droit à l'information, empêchant ainsi nos concitoyens de se forger leur propre opinion en citoyens libres et responsables. Il s'agit là d'une atteinte grave à la liberté de la presse en particulier et aux grands principes républicains en général. Enfin, pour la libre information des Jonzacais, l'article en question est librement consultable sur mon site internet à l'adresse suivante : jackros-jonzac.com.

Jack Ros pour la liste "Vivre et agir ensemble pour Jonzac"

mercredi 12 mars 2014

Le sénateur-maire de Jonzac, Claude Belot, épinglé par le Canard Enchaîné

Mercredi, après le journal Sud-ouest la semaine dernière, le Canard Enchaîné a consacré un article au sénateur maire de Jonzac, Claude Belot, qui est également président de la Communauté de communes  de Haute-Saintonge.



mardi 11 mars 2014

Jack Ros : un nouvel élan pour Jonzac

Municipales : Ce soir mardi à 20 h 30, salle de la mairie de Jonzac, grande réunion de la liste que conduit Jack Ros "Vivre et agir ensemble pour Jonzac". 
Présentation de la liste, des futurs adjoints et du projet de ville. 
Venez nombreux débattre d'un nouvel élan pour Jonzac !

lundi 10 mars 2014

Contribuables associés : 300.000 militants contre les gaspillages de l'argent public

• Résultats de cette étude en ce qui concerne Jonzac :

ELECTIONS MUNICIPALES : VOTRE MAIRE EST-IL DÉPENSIER ?
VOICI L’ÉVALUATION DE VOTRE COMMUNE D’APRÈS SES DÉPENSES :

JONZAC (17500)
CC HAUTE SAINTONGE
CHARENTE-MARITIME
Poitou Charentes
3831 habitants

Maire de la commune :
Monsieur Claude BELOT

Niveau des dépenses par habitant en 2012 

2727 €
Moyenne des communes de la même taille :
1385 € 




LES DONNÉES BUDGÉTAIRES DEPUIS 2008 : DÉPENSES, PRÉLÈVEMENTS ET DETTE
DÉPENSES
C’est le niveau de dépenses totales par habitant qui permet de calculer la note principale du maire de la commune, par comparaison avec les autres communes de même taille.

Ce paramètre est important, car des dépenses élevées nécessitent des ressources élevées (impôts, subventions, dette...)
Les dépenses de la commune (rapportées au nombre d’habitants) sont la somme des dépenses de fonctionnement et des dépenses d’investissement de la commune. Les dépenses de personnel sont une partie des dépenses de fonctionnement, mais permettent d’avoir une idée de la bonne gestion de la commune.

L'évolution des dépenses permet de mesurer l'effort fait par la commune pour les maîtriser pendant le dernier mandat. La note principale mérite d'être nuancée par cette seconde note :


La note d’évolution des dépenses de la commune (hors communauté de communes) entre 2008 et 2012 est de : 
9 /20
5.7 % par an



2008
2009
2010
2011
2012
Dépenses totales de la commune par habitant
2251€
2622€
2421€
2264€
2727€
dont Dépenses de Fonctionnement par habitant
1171 €
1392 €
1378 €
1304 €
1463 €
dont Dépenses de Personnel par habitant
516 €
573 €
603 €
561 €
604 €


La plupart des maires ont délégué une partie des missions de la commune à une communauté de communes. Les dépenses de cet échelon administratif supplémentaire peuvent atteindre des niveaux très élevés.
En effet, à l'échelle de la France, les dépenses des communautés de communes représentent plus du quart des dépenses totales de l'échelon communal. 

En 2012, les dépenses par habitant de la communauté de communes s'élèvent à : 330 €. En additionnant les dépenses de la commune à celles de la communauté de communes, la dépense totale par habitant s’élève à 3057 €.

IMPÔTS ET TAXES
Fiscalité locale 
Prélèvements
Tendance depuis 2008 7.3% par an
Les impôts et taxes sont à la fois prélevés sur les habitants et sur les entreprises.


2008
2009
2010
2011
2012
Prélèvements totaux par habitant
539€
600€
659€
694€
736€

En 2012, les impôts locaux de la communauté de communes s’élèvent à 109 € par habitant.

Évolution des taux 
La fiscalité locale repose pour l’essentiel sur 4 taxes différentes : la taxe d’habitation, la taxe sur le foncier bâti, la taxe sur le foncier non bâti et la contribution territoriale des entreprises. Les montants prélevés sont le résultat d’un calcul basé sur l’assiette (la base taxable) et les taux (le pourcentage prélevé sur cette base). Seuls les taux sont votés par le conseil municipal.



DETTE
Tendance depuis 2008 38.8% par an
Quand les impôts, les taxes, les subventions et les dotations de l'Etat ne suffisent pas à financer les dépenses de la commune, le maire peut avoir recours à l’endettement. 
Le remboursement des anciennes et nouvelles dettes a un coût croissant au fur et à mesure que la commune contracte de nouvelles dettes. Les intérêts de la dette alourdissent les dépenses de fonctionnement 


2008
2009
2010
2011
2012
Dette par habitant
115€
250€
245€
144€
338€







dimanche 2 mars 2014

Invitation à la réunion publique
du mardi 11 mars à 20 h 30 Jonzac



• Liste «Vivre et agir ensemble pour Jonzac» 

1 - Jack Ros, 72 ans, directeur régional du ministère de la Justice (PJJ) retraité
2 - Nicole Bertin, 58 ans, journaliste
3 - Gilles Clavel, 62 ans, médecin généraliste
4 - Dominique Guignard, 48 ans, infirmière
5 - Emmanuel Arcobelli, 50 ans, cadre de la fonction publique territoriale
6 - Valerie Delcroix, 50 ans, géographe d’aménagement, chef d’entreprise
7 - Bernard Landreau, 65 ans, directeur d’école primaire, retraité
8 - Sylvie Ruiz, 58 ans, cadre de santé, retraitée
9 - Olivier Bricaut, 40 ans, professeur d’histoire
10 - Claire Jacquemin, 62 ans, commerçante
11 - Jean-Paul Rodriguez, 58 ans, agent de sécurité
12 - Monique Doucet, 71 ans, agent au Ministère des finances, retraitée
13 - Emmanuel Milemont, 28 ans, auto-entrepreneur, domaine musical
14 - Maria Lafourcade, 44 ans, infirmière
15 - Jacques Bordereau, 48 ans, écrivain public
16 - Muriel Villers, 52 ans, secrétaire
17 - Christian Bourmaud, 58 ans, directeur d’école élémentaire
18 - Reine Makotomalala, 57 ans, infirmière
19 - Bernard Chardon, 71 ans, VRP, retraité
20 - Roberte Merle, 73 ans, professeur de physique chimie, retraitée
21 - Serge Villiers, 51 ans, artisan mécanicien
22 - Alexandra Fremanteau, 25 ans, vendeuse en recherche d’emploi
23 - Jehan Kappès-Grangé, 35 ans, ingénieur en développement

mardi 25 février 2014

Municipales de Jonzac 2014 :
les enjeux de cette élection

Sous-préfecture du sud de la Charente-Maritime (région Poitou-Charentes), Jonzac comprend 3491 habitants. Elle est située à la 2961ème position des villes et villages de France.
En 2008, le maire actuel, Claude Belot, a obtenu 55,43% des suffrages. La municipalité est ainsi dominée par une tendance UMP composée de 21 élus. Gilles Clavel, chef de file de l’opposition, a obtenu 6 représentants. Il y a 6 ans, l'abstention représentait 34,88%, soit plus que la moyenne nationale.
La gestion économique constitue un enjeu incontournable de ce scrutin. La ville est moins aisée que la moyenne nationale avec un revenu fiscal de référence de 18 379 euros contre 22 246 euros. La part des foyers fiscaux imposables est de 40,90%. On n'y trouve aucun foyer redevable de l'ISF, l'impôt sur la fortune.
Le chômage y est élevé en comparaison avec la moyenne nationale à 18,2% contre 9,1% (source Insee). Lorsque l'on observe la composition par classe d'âge de Jonzac, on note que les jeunes de 30 ans et moins représentent 28,8% de la population, soit moins que la moyenne enregistrée dans le pays. Le taux de natalité y est de 10,10 pour mille habitants, inférieur à la moyenne également.
Autre problématique au cœur des préoccupations en période d'élections municipales : l'insécurité. Dans cette ville, le taux de cambriolage est de 6,27 pour mille. Cette valeur est plutôt supérieure à la moyenne nationale. Le taux des agressions est de 4,59 pour mille.
Le 23 mars prochain, Claude Belot, élu pour la première fois maire en 1977, sera opposé à Jack Ros, conseiller municipal de l'opposition, qui conduit une liste ouverte.

dimanche 23 février 2014

Agir ensemble à toutes les échelles du territoire de Haute Saintonge

Commune et intercommunalité

Les élections municipales du 23 mars vont permettre une réelle avancée démocratique. Pour la première fois, les électeurs vont élire à la proportionnelle, sur un même bulletin de vote, les conseillers municipaux (23 à Jonzac) et les conseillers communautaires (7 à Jonzac) qui siègeront à la CDCHS (Communauté de Communes de Haute-Saintonge), la parité hommes/femmes étant obligatoire. Ce vote prend une telle importance qu’il convient d'en rappeler les enjeux. 
Le point de vue de la liste que conduit Jack Ros sur le sujet : 

Qu’est-ce que la CDCHS ? 

Elle a été créée en 1992. Initialement formée de 123 communes, elle vient de s’agrandir le 1er janvier 2014 en fusionnant avec la CDC de Pons. Désormais, elle comprend 131 communes réparties sur 9 cantons pour une population d’environ 70 000 habitants.
Elle exerce des compétences obligatoires comme l’aménagement de l’espace et le développement économique et des compétences optionnelles ou facultatives comme la mise en valeur de l’environnement, les politiques de grands projets, de l’emploi, d’animation du territoire, de développement culturel, sportif et la politique sociale.
Elle est administrée par un conseil communautaire composé d’un bureau qui élit le président et les vice-présidents. Depuis 1992, le président est le maire de Jonzac.
Son régime fiscal est celui de la fiscalité propre qui s’ajoute aux taxes directes locales (taxes d’habitation, taxes sur le foncier, CFE contribution fiscale des entreprises). Ces taxes apparaissent sur votre feuille d’impôt.
Ainsi, pour illustration, en 2013, à Jonzac, le taux de la taxe d'habitation était de 15% et le taux de l’intercommunalité de 5,97%. Les autres recettes de la CDCHS sont : Le revenu des biens constituant son patrimoine, les subventions et dotations de l’Union Européenne, de l’Etat, de la Région, du Département, les produits correspondant aux services qu’elle assure (ex : les ordures ménagères) ainsi que le produit des emprunts.

Quel est notre constat concernant la CDCHS ? 

Les Antilles de Jonzac, aménagement de la Communauté de Communes de Haute-Saintonge
La commune est le premier échelon de proximité et de solidarité auquel nous tenons. Cependant, nous sommes conscients que certaines problématiques peuvent être traitées plus efficacement à une échelle territoriale plus large, notamment par une mutualisation des équipements et services.
Depuis 1992, en dehors des positions politiques de chacun, les maires ont initié, au fil des ans, ce type de démarche territoriale. Certes, dès le début, le pôle de référence a été Jonzac qui regroupait alors des services publics importants : la sous préfecture, l’hôpital, le centre des impôts ainsi que les lycées. C’était aussi la ville la plus peuplée.
Des réalisations intéressantes ont vu le jour dans les cantons. Principalement des zones d’activités économiques et des grands projets communautaires comme les Antilles de Jonzac, la Maison de la forêt (Montlieu la Garde) , la reprise de l’école des Arts et de la Musique (St Germain de Lusignan), la médiathèque de Haute-Saintonge (Jonzac), la résidence de tourisme du Val de Seugne (Jonzac), le Pôle de sécurité et sports mécaniques (la Génétouze), la Maison de la vigne et du terroir (Archiac), le sauvetage de l’entreprise Métallit (Mirambeau) et bientôt le prestigieux palais des congrès de Jonzac dont le coût est estimé à 15,5 millions d’euros hors taxes!
Cette énumération démontre un réel esprit d’entreprise des décideurs de la CDCHS. En revanche, revers de la médaille, les habitants de Haute-Saintonge , trop éloignés de la gouvernance en place, sont encore peu identifiés à leur territoire. L’étendue des 9 cantons, leur sociologie urbaine ou rurale n’ont pas assez été prises en compte. Combien de citoyens sont informés que les séances de la CDCHS sont ouvertes au public ?
Combien d’entre eux ont accès à des informations sérieuses institutionnelles en dehors de la lecture de la presse locale ?
Gérée comme une grande entreprise par un bureau et un président, plutôt Président Directeur Général, la CDCHS se préoccupe peu de l’attente et du degré réel de satisfaction des usagers. Face à ce management économique minimisant les ressources humaines, il n’est pas surprenant que les réalisations communautaires, malgré leur intérêt spécifique, ne soient pas fortement investies par les habitants de Haute-Saintonge. Trop souvent présentées comme des réalisations municipales, elles sont alors perçues comme telles. Il suffit de se procurer les programmes municipaux, à la veille des élections, pour mesurer la place occupée par de magnifiques photos de bâtiments communautaires dont le coût, supporté par l’ensemble des habitants de la CDCHS, apparaît rarement. Jonzac, naturellement ville centre, en est une illustration manifeste. Les grands projets dont elle a bénéficié appartiennent à la CDCHS. Les lieux d’implantation et l’importance des investissements en jeu, ne sont pas sans poser des questions d’équité et d’équilibre sur le territoire. 

• Quelles sont nos propositions?

Nous nous inscrivons dans une démarche qui conjuguera l’identité communale à préserver et le sentiment d’appartenance communautaire à développer (une étude d’évaluation et d’impact pourrait être lancée pour éclairer les décideurs) ; à cette fin, nos délégués communautaires s’engagent à développer une vision cohérente du territoire et de ses spécificités. Nous serons une force de proposition en mettant en avant les atouts de notre commune et en y intégrant la nécessaire solidarité intercommunale. Nous rendrons compte régulièrement des travaux et des décisions communautaires au conseil municipal et dans notre journal trimestriel.
Le DEFI de l’intercommunalité est majeur. Les dotations budgétaires nationales et les subventions régionales et départementales sont en diminution. Plus que jamais, les collectivités locales et intercommunales vont devoir compter sur leurs ressources et inventer un nouveau modèle de développement territorial. Un projet plus humain, plus ouvert aux problématiques sociales, de santé, écologiques, de mobilité et de déplacement s’impose aux futurs élus de la CDCHS.
Nous espérons vous avoir informés sur l’essentiel des enjeux de cette élection concernant l’évolu- tion territoriale. Soyez acteurs de cette perspective enfin citoyenne !

dimanche 16 février 2014

Repas de l'amitié

Samedi dernier, un sympathique dîner concocté par les membres de la liste "Vivre et agir ensemble pour Jonzac" que conduit Jack Ros a réuni de nombreux convives. Tous se sont donné rendez-vous pour la première grande réunion publique qui aura lieu à Jonzac jeudi 20 février salle de la mairie à 20 h 30. Toutes les personnes intéressées sont cordialement invitées.

Un moment convivial






Une chaleureuse ambiance !
Jack Ros en pleine conversation

Photographie d’une réalité jonzacaise peu connue

Démographie, habitat, logement

« Malgré nos rappels, la création d’un service municipal du logement n’a pas été réalisée durant le mandat actuel (2008/2014) » regrette Jack Ros. Explications.

« Dès le conseil municipal du 13 octobre 2008, les élus de "Vivre à Jonzac" sont intervenus pour signaler la vétusté des logements de la résidence Daniel et revendiquer l’installation du service municipal du logement permettant, grâce à un diagnostic sérieux, de maintenir une démographie dynamique à Jonzac. Le maire a alors prétendu : « Nous sommes dans une phase d’inventaire de l’existant et des disponibilités. Une fois celui-ci réalisé, on essaiera de mettre en phase offre et demande; un peu de patience, car un bon médecin doit disposer de bonnes données pour faire un bon diagnostic ».
Or depuis cinq ans, le bon médecin n’a toujours pas trouvé le bon remède car il n’a pas su ou n’a pas voulu poser le bon diagnostic. Le malade va donc de pire en pire. La liste Vivre et Agir ensemble pour Jonzac a décidé de comprendre pour agir.
Face au vide sidéral actuel, voici les premiers éléments de notre analyse concernant la démographie, l’habitat et le logement à Jonzac. (données INSEE).
Une population en baisse continue depuis 1982 : 1982 : 4494 habitants 2009 : 3488 habitants (dont 1880 femmes et 1608 hommes) soit une chute de 1006 habitants ( -2,3%) en 27 ans.
Une population de plus en plus vieillissante : Le taux de natalité baisse fortement depuis 1980 et le taux de mortalité augmente régulièrement. Pour illustration, le solde entre les naissances et les décès de 2001 à 2010 est de : -216 (344 naissances, 560 décès). Le nombre de personnes de + 60 ans est de 31,9% à Jonzac alors qu’il est de 23,1% en France.
Une structure familiale différente : Ainsi de 1999 à 2009 :
- Les ménages d’une personne (femmes seules ou hommes seuls) augmentent de 17% (677 en 1999 et 791 en 2009). - Les ménages avec famille baissent de 8,2% (1007 en 1999 et 931 en 2009).
- Les couples avec enfants passent de 373 à 273 (-27%).
- Les familles monoparentales passent de 143 à 172 (+25%) dont les femmes seules avec enfants 120 à 147 (+22,5%) et les hommes seuls avec enfants 23 à 25 (+8%).
Une taille des ménages en forte diminution : Le nombre moyen d’occupants par résidence principale est passé de 3 en 1975 à 2,3 en 1990 et à 1,9 en 2009.
Une densité moyenne (nombre d’habitants au km2) en baisse constante : 343,3 hbts au km2 en 1982, 305 en 1990, 291,4 en 1999 et 266, 5 en 2009. L’ensemble de ces données statistiques démontre que la politique locale du logement est menée à contre-courant depuis des décennies.
- Des logements à loyer réduit ont longtemps été délaissés par l’office HLM Habitat 17 dont le maire ou son représentant siège au conseil d’administration. En bout de course, faute d’entretien régulier pour rendre les logements agréables, l’office a opté pour la démolition de certains immeubles aux résidences Philippe et Daniel et pour la rénovation tardive d’un parc HLM réduit.
Cette orientation a été accompagnée par la municipalité qui a transformé certains immeubles en bureaux administratifs ou en résidences pour curistes. Quatre immeubles achetés par la commune à Philippe sont encore en déshérence et offrent une image peu flatteuse du secteur concerné!
 - L’offre de logements sociaux diminuant fortement, le choix d’un habitat essentiellement pavillonnaire a été fait à Jonzac.
- De plus, aucune réflexion sérieuse ne prend en compte l’inquiétante progression du nombre de logements vacants : 122 en 1982, 308 en 1999, 388 en 2009, soit 14,6% du parc et une progression record de 215% entre 1982 et 2009. (Le logement vacant n’est pas une résidence secondaire, ni un logement réservé aux curistes).
- Malgré l’intérêt accordé à l’entretien du patrimoine local et une incontestable amélioration du cadre de vie en centre-ville, que nous avons fortement soutenue, nous regrettons le manque de vision de la majorité sortante pour s’attaquer à la problématique de l’habitat ancien et des logements vacants.
Nous relevons également le manque de dynamisme pour accompagner, soutenir et promouvoir le commerce de proximité (aucun adjoint au maire chargé du commerce et du développement économique).
Face à ce constat, nous sommes déterminés à revoir fondamentalement la politique locale du logement, de l’habitat et de l’urbanisme.
Nous installerons :
- Un service municipal du logement qui aura pour mission d’étudier la faisabilité des projets et actions à mettre en œuvre.
- Un ou une adjointe sera chargé du commerce et du développement économique local. Car, le jeune entrant dans le monde du travail, l’étudiant éloigné de sa famille, le retraité, le jeune couple avec ou sans enfant(s), la famille monoparentale, la famille nombreuse, la personne handicapée, doivent pouvoir bénéficier d’une solution personnalisée de logement »

A gauche de cette photo, Jack Ros, tête de la liste "Vivre et agir ensemble pour Jonzac"

dimanche 9 février 2014

Jacques Ros : « La Démocratie au cœur de notre projet pour Jonzac »

Dans sa première lettre distribuée aux habitants, Jack Ros indique que face au déficit de démocratie à Jonzac, il est déterminé, avec la liste "Vivre et agir ensemble pour Jonzac", à relever le défi de l’avenir de la commune. « Cette priorité clairement affichée n’est pas un slogan » dit-il.

Jack Ros : Faire de Jonzac une cité ouverte se préoccupant du lien social

• Laissons la parole à Jack Ros sur les actions à conduire :

- Cette priorité est fondée sur un constat objectif du bilan du mandat municipal qui s’achève (2008/2013.)
- Des propositions concrètes qui deviendront nos engagements dès notre élection en mars 2014.
 Pour nous, toute critique de l’existant doit être accompagnée de propositions nouvelles. Soyez–en les témoins, mais aussi les acteurs !

• Le constat :

Dès juin 2011, « Vivre à Jonzac » avait publié un 4 pages, spécial bilan municipal à mi-mandat. Nous constatons toujours :
- L’absence de bulletin municipal - Aucune rencontre avec les habitants pour évoquer le quotidien et le devenir de notre ville. 
- Aucun compte-rendu public de gestion municipale. La conception de la démocratie locale du maire actuel et de sa majorité peut se résumer ainsi : « Votez pour nous, faites nous confiance pendant 6 ans ; si vous souhaitez être informés, achetez la presse locale! »
- Un fonctionnement du conseil municipal réduit au minimum administratif légal 
- Une banalisation de la représentation de l’opposition municipale qui a la confiance de 45% de la population. Ainsi, lors de l’installation du conseil municipal le 14 mars 2008, le sénateur maire Claude Belot s’est adressé en ces termes à Gilles Clavel et aux élus de Vivre à Jonzac : « Je souhaite un travail en équipe, je vous donnerai les informations car j’ai la volonté de rassembler toutes les énergies créatrices de Jonzac ».
Ces belles paroles ont vite été oubliées. Elles se sont révélées mensongères dès le conseil municipal suivant (le 28 mars). Alors que durant le mandat précédent, Gilles Clavel, médecin, représentait la municipalité au conseil d’administration de l’hôpital, le maire décida de l’évincer pour le nouveau mandat. Cet acte, révélateur du peu de respect accordé à l’opposition, sera le marqueur du mode de fonctionnement d’un maire uniquement porté par sa vision de gouverneur infaillible. 
- Des commissions municipales qui ne travaillent pas. 1/3 d'entre elles n’a pas été convoqué ; les autres ont été réunies à une fréquence minimale, c'est-à-dire sauf exception, quelques jours avant la tenue du conseil municipal. Pour l’anecdote, que penser de la commission « sports et loisirs » qui se réunit une fois par an pour valider le tableau de répartition horaire d’utilisation des gymnases ? Où donc se réfléchit et se décide l’ambitieuse politique sportive et de loisirs tant évoquée par le Maire ?
- La commission consultative des services locaux (informations des usagers) n’est toujours pas en place malgré nos relances.
- Enfin et malgré nos rappels, la création d’un service municipal du logement, pourtant prévue dans le programme de la majorité, n’a pas été réalisée, privant les Jonzacais d’un diagnostic précieux sur l’habitat et le logement.

• Face à ces lacunes, nous proposons :
- L’édition d’un bulletin municipal trimestriel distribué dans chaque foyer, l’opposition disposant d’un espace d’expression.
- Une réunion annuelle publique de compte-rendu de mandat avec débat.
- La tenue de conseils municipaux accordant une réelle place aux adjoints et aux vice-présidents de commissions.
- Des places de vice-présidences de commission à l’opposition, le Maire étant président de droit.

Cette ouverture symbolisant notre souci de transparence, nous instaurerons une réelle prise en compte de l’opposition et des compétences de chacun.
De plus, les commissions pourront se saisir, selon leur spécificité, de tout sujet nécessitant un temps de réflexion pour éclairer le moment venu, la municipalité sur des problématiques nouvelles. A cette fin, des personnes, des associations, des organismes qualifiés pourront être associés à la réflexion collective.
- La création de la commission consultative des services locaux prévue par la loi (eau, chauffage).
- L’installation d’un conseil local de prévention et de sécurité.
- La création d’un conseil municipal des jeunes et le projet de création d’un conseil des jeunes de la CDCHS qui sera soumis à l’avis et à la décision du nouveau conseil communautaire issu des prochaines élections municipales.
- Un accueil annuel des nouveaux habitants car une ville qui sait accueillir, se présenter et qui facilite l’installation de nouveaux citoyens, est une cité ouverte se préoccupant du lien social.
Tels sont nos engagements pour une gestion Démocratique de notre ville.

Jack Ros

Jack Ros : « Jonzac ne doit plus appartenir à ses seuls élus qui ne rendent compte de leur mandat qu’une fois tous les 6 ans »


Jack Ros, tête de la liste "Vivre et agir pour Jonzac" explique ses engagements



« Sollicité par de nombreux Jonzacaises et Jonzacais, j’ai accepté de conduire une liste à la prochaine élection municipale. Depuis 2003, je réside à Jonzac, ville où, dès 1991, nous passions, en famille, nos vacances d’été. Retraité du ministère de la justice, j’ai souhaité dès mon arrivée à Jonzac, mettre mon expérience de l’action publique et d’élu local (Arcueil 94 et Bures-sur-Yvette 91) au service de notre ville.

 En 2008, Gilles Clavel, tête de liste de Vivre à Jonzac, m’a fait l’honneur de m’accueillir sur sa liste en cinquième position. J’ai démontré tout au long de ce mandat que l’opposition pouvait être responsable sur de nombreux dossiers importants et sensibles tels le budget, les impôts locaux, les résidences Philippe et Daniel, la vidéo protection, le comité technique paritaire, la délégation de service public de l’eau potable ainsi que la nouvelle tarification sociale avantageuse pour les usagers que nous avons suggérée. 

Aujourd’hui, face au déficit de démocratie à Jonzac, je suis déterminé à relever le défi de l’avenir de notre commune. Je construis actuellement une liste ouverte et représentative de la population Jonzacaise. Cette démarche trouve un écho très favorable. La conjugaison de la connaissance des dossiers par les élus actuels et l’apport neuf de celles et ceux qui les rejoignent, vont créer une dynamique permettant d’être très optimiste pour l’avenir de notre cité. Comme vous, J’aime ma ville. Jonzac ne doit plus appartenir à ses seuls élus qui ne rendent compte de leur mandat qu’une fois tous les 6 ans!

Le projet de la liste « Vivre et Agir ensemble pour Jonzac » sera réfléchi, maîtrisé et responsable. Il sera fidèle aux valeurs républicaines de citoyenneté, solidarité, justice sociale et laïcité. Il sera présenté, ainsi que l’ensemble de la liste, en 2014, lors d’une réunion publique. Tel est le sens de ma candidature et je l’espère de notre aventure commune. Ensemble, oeuvrons pour l’avenir de Jonzac !».

Jack.ros17500@gmail.com tel : 06 87 70 09 58